La police peut négocier avec les éditeurs de ces anges gardiens in­formatiques en leur demandant de ne pas signaler à l’usager la présence de son spyware d’enquête.

La police devra donc entrer dans les locaux privés pour placer son dispositif, pas plus gros qu’un morceau de sucre.

Comment procédera-t-elle ? Le plus rapide consiste à installer à distance un logiciel espion, ou spyware.

C'est du beau n'importe quoi
et aussi une belle atteinte a la vie privée

c'est une sorte de spyware qu'il devront installé sur la machine propre
donc rentrer chez les gens avant et mettre leurs petit bidulle

Concrètement, la police pourrait envoyer des e-mails piégés au suspect, entreprise ou particulier, provoquant l'installation d'un mouchard dans l'ordinateur. La technique est donc celle des Troyens, une catégorie de virus informatiques appréciée et mise au point depuis longtemps par les pirates du Web. Plus classiquement, les policiers pourraient aussi s'introduire dans les locaux et placer un dispositif physique à l'intérieur des micros. La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) sera saisie de l'affaire et son rôle sera sans doute de poser quelques garde-fous à ce projet, qui ne concernerait que les délits les plus graves (affaires criminelles, pédophilie...).

Reste le barrage dressé par les logiciels antivirus et pare-feu, justement conçus pour empêcher ces intrusions. Ce problème n'est pas encore résolu. Des accords avec les éditeurs de ces logiciels sont possibles, qui laisseraient une porte ouverte pour les virus policiers. Mais comment éviter que des programmeurs ne mettent en ligne des outils qui bloqueraient aussi ces mouchards légaux ? A l'inverse, ces outils lancés par la police ne risquent-ils pas d'être détournés et utilisés par de vrais pirates qui tiendraient là des virus redoutables ?
Voilà un bon sujet de débat pour l'année prochaine...